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Grégory Raymond ✔ @gregory_raymond Follow
Quelles conséquences auront ces résultats ? Pour le comprendre, il faut d’abord rappeler le fonctionnement des stress tests. Il s’agit en vérité de deux scénarios construits par la BCE et l’ABE. Le premier, dit « central », repose sur les prévisions de croissance de la Commission européenne pour 2014, 2015 et 2016.
Le second scénario, dit « stressé », étudie comment les établissements réagiraient en condition de crise. Avec par exemple, pour la France, un PIB reculant de 1,1 % en 2015, des taux d’intérêt à dix ans s’envolant au-delà de 3,7 %, des prix de l’immobilier s’effondrant de 30 % en trois ans… « Il s’agit d’un scénario très sévère », rappelle Robert Ophèle, sous-gouverneur de la Banque de France.
Détail de taille, néanmoins : ces stress tests ont été construits sur la situation des banques au 31 décembre 2013. Mais depuis, un certain nombre d’entre elles ont procédé à des recapitalisations. C’est le cas de douze des vingt-cinq banques épinglées par la BCE, qui ont augmenté leurs fonds propres de 15 milliards d’euros depuis le 1er janvier 2014.
Au final, ce sont donc treize banques qui devront renforcer leurs fonds propres, à hauteur de 9,47 milliards d’euros, après la publication de ces résultats. L’italienne Banca Carrige affiche ainsi un besoin de 810 millions d’euros et MPS, de 2,11 milliards. La grecque Eurobank devra se recapitaliser à hauteur de 1,76 milliards et la portugaise Banco Comercial Portugues, de 1,15 milliards.
Ces tests de résistance, qui se sont accompagnés d’une revue complète des bilans des 130 plus grands groupes bancaires européens (l’AQR), sont une étape-clé pour la construction de l’union bancaire. En particulier pour la BCE, qui prendra en charge la supervision bancaire unique le 4 novembre prochain. « L’AQR et les stress tests étaient nécessaires pour connaître l’état de santé précis des banques dont elle aura la charge », rappelle Gregory Claeys, du think tank bruxellois Bruegel.
« Cet examen sans précédent des plus grandes banques va doper la confiance dans le secteur bancaire, a commenté Vitor Constancio, vice-président de la BCE, dans un communiqué. En identifiant les problèmes et les risques, il aidera à assainir les bilans et rendra les banques plus résilientes et robustes. Cela devrait faciliter le redémarrage du crédit en Europe, ce qui soutiendra la croissance économique. »
Les banques qui ont échoué aux tests de résistance disposent désormais de deux semaines pour présenter un plan de recapitalisation à la BCE. Après cela, elles disposeront de neuf mois pour le mettre en œuvre.
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Les 25 banques qui n'ont pas réussi les stress-tests de la BCE
Quelles conséquences auront ces résultats ? Pour le comprendre, il faut d’abord rappeler le fonctionnement des stress tests. Il s’agit en vérité de deux scénarios construits par la BCE et l’ABE. Le premier, dit « central », repose sur les prévisions de croissance de la Commission européenne pour 2014, 2015 et 2016.
Le second scénario, dit « stressé », étudie comment les établissements réagiraient en condition de crise. Avec par exemple, pour la France, un PIB reculant de 1,1 % en 2015, des taux d’intérêt à dix ans s’envolant au-delà de 3,7 %, des prix de l’immobilier s’effondrant de 30 % en trois ans… « Il s’agit d’un scénario très sévère », rappelle Robert Ophèle, sous-gouverneur de la Banque de France.
Détail de taille, néanmoins : ces stress tests ont été construits sur la situation des banques au 31 décembre 2013. Mais depuis, un certain nombre d’entre elles ont procédé à des recapitalisations. C’est le cas de douze des vingt-cinq banques épinglées par la BCE, qui ont augmenté leurs fonds propres de 15 milliards d’euros depuis le 1er janvier 2014.
Au final, ce sont donc treize banques qui devront renforcer leurs fonds propres, à hauteur de 9,47 milliards d’euros, après la publication de ces résultats. L’italienne Banca Carrige affiche ainsi un besoin de 810 millions d’euros et MPS, de 2,11 milliards. La grecque Eurobank devra se recapitaliser à hauteur de 1,76 milliards et la portugaise Banco Comercial Portugues, de 1,15 milliards.
Ces tests de résistance, qui se sont accompagnés d’une revue complète des bilans des 130 plus grands groupes bancaires européens (l’AQR), sont une étape-clé pour la construction de l’union bancaire. En particulier pour la BCE, qui prendra en charge la supervision bancaire unique le 4 novembre prochain. « L’AQR et les stress tests étaient nécessaires pour connaître l’état de santé précis des banques dont elle aura la charge », rappelle Gregory Claeys, du think tank bruxellois Bruegel.
« Cet examen sans précédent des plus grandes banques va doper la confiance dans le secteur bancaire, a commenté Vitor Constancio, vice-président de la BCE, dans un communiqué. En identifiant les problèmes et les risques, il aidera à assainir les bilans et rendra les banques plus résilientes et robustes. Cela devrait faciliter le redémarrage du crédit en Europe, ce qui soutiendra la croissance économique. »
Les banques qui ont échoué aux tests de résistance disposent désormais de deux semaines pour présenter un plan de recapitalisation à la BCE. Après cela, elles disposeront de neuf mois pour le mettre en œuvre.
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